C’est à petite vitesse que TSE-4myplanet poursuit sa remontée de l’Atlantique Sud en faisant face à des vents contraires. Une situation qui devrait évoluer dans la journée à l’approche de Salvador de Bahia.
Pour les passionnés qui ont regardé attentivement la cartographie, dimanche matin, il y avait de quoi être surpris par la trajectoire d’Ari Huusela qui semblait faire demi-tour et mettre le cap vers Bonne-Espérance. « Le vent tourne plus vite là où il est, explique Christian Dumard, le météorologue du Vendée Globe. Le Finlandais, désormais compagnon de route attitré d’Alexia Barrier patientait un peu avant de faire une route plein Nord avec du vent de travers ». Notre locale de l’étape, décalée à plus de 370 milles au Nord-Ouest, a de son côté fait le choix d’un grand bord pour chercher la bascule. Elle devrait se caler sur la route d’Isabelle Joschke et de Sam Davies alors que les deux navigatrices, hors course, progressent de leur côté au large de Recife au Brésil.
« Je suis au près, serré, j’attends la rotation du vent en tribord amure histoire de ne pas terminer ma route sur la côte brésilienne bien que j’adore Salvador de Bahia, ce n’est pas encore l’heure de la Transat Jacques-Vabre », s’amuse la Maralpine dont la participation à la course n’est visiblement pas d’actualité et ça se comprend!
Car si l’arrivée semble de plus en plus proche, le temps passé en mer use les corps et la tête. Il faut donc saisir chaque opportunités de récupérer pour continuer a rester performant et attentif aux moindres variations. « Le bateau tape moins donc j’ai eu la possibilité de faire une grasse mat’ comme un dimanche », expliquait-elle tout sourie avant d’aller prendre encore un peu plus soin d’elle, direction la douche version Vendée Globe! Pas très pratique mais diablement efficace pour recharger ses batteries après des journées difficiles. Courage il ne reste plus de 7 800 km à parcourir!
