Alors que certains ont déjà passé l’équateur après seulement 10 jours de course, l’arrière de la flotte commence à retrouver des vents plus favorables.
Après avoir passé plus de trois jours à attendre de sortir de la pétole, dans le sud-ouest des Canaries, les marins ont le sourire, les voiles se gonflent, les appendices poussent la chansonnette. Enfin du vent ! Les compteurs affichent enfin des vitesses à deux chiffres. Alexia glisse enfin dans les alizés, ces vents de nord-est portant, parfois instables, mais qui permettent d’allonger la foulée.
En revanche, l’arrivée de ces vents tant désirés est synonyme d’efforts à fournir pour en profiter. La nuit dernière à bord « TSE-4myplanet » aura été des plus sportive pour se préparer à ses nouvelles conditions climatiques favorables. « Je crois que j’ai mérité un bon petit déjeuné », se réjouissait Alexia Barrier visiblement heureuse d’avoir terminé ses manœuvres d’affalage de spi sans lumière, dans le noir et hissage de gennaker.
Toujours est-il que cette activité nocturne lui a permis de prendre un peu plus de vitesse pour atteindre les 20 km/h de moyenne. Au classement les écarts sont extrêmement serrés puisque seulement huit miles nautiques séparent les IMOCA d’Alexia et Miranda Merron juste devant. Peut-être une occasion de se faire un petit coucou au réveil demain matin histoire de passer un court moment entre marins!
Il reste encore 42 000 kilomètres à parcourir pour Alexia Barrier dans sa quête de conclusion du Vendée Globe.