Raphael Corre, le capitaine et passeur du NVB, fait le bonheur du club azuréen depuis 3 saisons maintenant. Il a accepté de revenir avec nous sur le bon début de saison de son équipe, sur leurs défaites en finale, sur son avenir et sur la « team Yavbou » (surnom de l’équipe de France de volley-ball).
Maestro de l’attaque et capitaine de l’équipe, un excellent passeur est la condition sine qua non de la réussite d’une équipe au volley-ball. Et bien le NVB semble avoir trouvé toutes ces qualités chez Raphael Corre.
Car en effet, depuis son arrivé en 2013 (en provenance de Rennes), le club azuréen a toujours atteint les finales mais a toujours trébuché sur la dernière marche. Et cette saison encore le NVB présente un très bon bilan. Seulement 3 défaites en 10 matchs. Peut être que cette année sera la bonne ?
Nice Premium : Cela fait 2 ans que vous ratez la montée en Ligue A. Qu’est-ce-qui vous manque à chaque fois pour franchir ce cap ?
Raphael Corre : Peut-être un brin de réussite. L’année dernière on est passé à côté de notre finale (perdu 3 sets à 0 contre Beauvais). On s’en voulait et la déception a été grande sur le moment. Mais ça nous ai vite passé parce qu’on n’était pas au niveau d’il y a deux ans pour rivaliser sur le match même. Il y a deux ans on perd contre Tourcoing 3 sets à 2. Malgré la déception, on su reconstruire un collectif l’année dernière pour aller en finale et cette saison c’est encore notre objectif. Après on verra si on est capable de monter en Ligue A. Même si il y a pas mal de bonnes équipes, on est conscient que avec le groupe qu’on a on est capable de faire de belles choses.
Nice Premium : Si vous ratez la montée encore cette année, serez-vous à Nice la saison prochaine ?
R.C : Je ne sais pas. Je suis en fin de contrat à la fin de l’année, c’est un peu tôt pour en parler. C’est vrai que j’ai des objectifs personnels, j’ai envie de progresser. Mais je peux pas vous dire si j’ai envie de rester ou pas à Nice l’année prochaine. Pour l’instant je me concentre sur la saison actuelle.Et j’espère faire monter le club.
Nice Premium : En tout cas vos performances au sein du club ne sont pas passées inaperçues. L’été dernier vous avez été appelé pour la première fois en équipe de France, est-ce-que le maillot bleu fait parti de vos objectifs à long terme ?
R.C : Déjà c’était un fierté d’avoir été appelé. À moi maintenant de continuer à travailler, de progresser pour pourvoir prétendre à une place. Je ne me fixe pas de limites ! J’en ai déjà parlé avec mon coach à Nice, je sais qu’il attend beaucoup de moi.
Nice Premium : Justement l’équipe de France a raté une belle occasion de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Rio il y a dix jours à Berlin. Pensez-vous qu’ils arriveront à se qualifier en mai prochain ?
R.C : Je pense qu’ils vont y aller. Pour moi c’est la meilleur équipe du monde actuellement. Il y a une osmose dans le groupe. Certes il y a des caractères différents mais tout le monde se connaît depuis l’âge de 15 ans. On jouait déjà tous ensemble quand on était au centre national à Montpellier et c’est vrai qu’on a gardé des liens d’amitiés très forts. Et je pense que ça les aide sur le terrain. Et c’est pour moi l’équipe qui propose le plus beau jeu au monde à l’heure actuelle. C’est sur qu’il y a des équipes très impressionnantes comme les États-Unis, le Brésil ou bien la Russie qui a battu la France dernièrement. Mais ces équipes jouent plus sur leur physique alors que les Bleus se basent sur leur collectif.
par Désiré Teivao