C’est dans une salle Griamarchi gonflé à bloc (720 spectateurs) que le Nice volley-ball a créé la sensation. Après la victoire 3-0 la semaine dernière face à Narbonne, les niçois se sont imposé face à Rennes, premier de Ligue A sur le score serré de 3 sets à 2. Ces derniers avait fait très mal aux jaunes et bleus au match aller en leur infligeant un 3-0 dévastateur.
Cette fois-ci les hommes de Mladen Kasic ont réalisé la meilleure performance de leur saison 2018-2019. Mené par le trio flamboyant ; Jan Galabov, Robin Overbeeke et Adam Bartos, les niçois n’ont pas lâchés le moindre point. Les trois joueurs ont maintenu l’équipe à flot à différentes reprises.
Tous les assauts se faisaient le couteau entre les dents. La victoire 3-2 contre Rennes ne relève pas de l’exploit. Nice a eu un mental d’acier pour ne pas lâcher des points précieux, à l’image de leurs services. Le capitaine azuréen Zeljko Coric et Vadim Deev ont fragilisés la défense du leader. Sur de gros services dévastateurs. Ils ont obligé les rennais à s’employer pour devoir renvoyer la balle.
Du mal à rentrer dans la rencontre.
Nice a montré un visage en demi-teinte. Un manque d’engagement et de concentration dans le début de chaque set et une omniprésence offensive de chaque instant pour revenir au score et passer devant sur les deniers points. Le NVB a constamment eu un retard conséquent. Un déficit de 5 points sur les deux premiers sets puis 6 au troisième. Ce n’est que dans la dernière manche que les aiglons se sont envolés vers une deuxième victoire consécutive.
Une ambiance électrique.
Les deux formations étaient extrêmement tendues envers l’arbitrage. Le numéro 14 rennais Kasimir Georgiev et le capitaine niçois ont interpellés les arbitres à mainte reprise pour exprimer leur mécontentement. A 11-10 dans le 5 ème set, un point litigieux a arrêté le jeu pendant 2 minutes. Une longue discussion entre Miguel Tavares (Rennes) et l’arbitre posté au filé a occasionné une bronca générale venant des tribunes. Les supporters venus nombreux ont fait entendre leur voix tout au long du match, déstabilisant les services adverses. Ils se sont levés d’un seul homme lors du dernier point permettant au NVB de se hisser à la septième place à égalité avec Toulouse.