Le retour des volleyeurs niçois à Palmeira , après deux victoires de rang à Rennes et à Alès dans des circonstances difficiles (grave blessure de Risic, saison terminée pour le serbe et absence de Brueckert), laissait penser que la série aurait pu continuer. contre un adversaire, Martigues, dont le classement était l’ indicateur d’un objectif plus que possible.
Mais, l’absence du capitaine Mitrovic (lui aussi en proie à des problèmes musculaires) sur le parquet était aussi le premier indicateur d’une soirée difficile.
Conclusion, près deux heures après : Martigues, à la surprise générale, prenait les trois points du match avec un score tout à son honneur ( 3-1).
Et Maden Klasic, passablement énervé, avait bien raison de dire : « Ce n’est pas possible de se surpasser pendant des phases de jeu et après tomber dans des erreurs infantiles ! »
Juste colère que celle du coach niçois. D’ailleurs, avec un pourcentage de 39% en attaque, pas facile d’espérer gagner un match.
Que quelque chose ne tournait pas en rond du côté des niçois, c’était déjà évident au premier set durant lequel Martigues a longuement mené (18-20) avant de craquer sur deux contres de Bersani et un point final grâce à une prouesse technique de Corre.
On aurait pu penser que les jeunes niçois (deux espoirs, Falafala et Barthelemy dans le six de départ) allaient prendre confiance mais c’est le contraire qui s’est finalement produit. Un départ de set en fanfare dans le second (16-13 puis 18-13) avant l’entrée en jeu de Bonon et Colomas du côté de Martigues qui allaient changer le cours de la rencontre. Un black-out des jaunes et bleus permettait aux joueurs de Christophe Charroux de remonter au score et gagner finalement 23-25.
Même son de cloche après la pause et bis repetita : Set équilibré, puis une légère avance niçoise (20-19) et encore autre trou noir pour un score de 23-25 pour les hôtes.
Le dernier set, encore une fois, ne changeait pas de scénario : 16-12 pour Bersani et ses copains, puis 20-19 pour les provençaux.
C’est là que l’absence de Mitrovic, sur le parquet et à la voix, se faisait lourdement sentir : Sans son meneur, Nice craquait, encaissait six point de rang et laissait la victoire et les trois points aux martégaux… heureux et surpris !
Le président Alain Griguier , lui, était plus philosophe et pensait au futur et au substitut de Risic que le club – nous a confirmé le président lui-même – est en train de chercher.
On l’atend avec impatience pour encadrer les jeunes, certes prometteurs mais encore un peu… tendres !
Crédit photo : Pierre Vieuille (www.nicevolleyball.fr)