C’était le match de la dernière chance et malheureusement les niçois n’ont pas su prendre le bon wagon. Maintenant, il leur faudrait un miracle pour éviter la descente en ligue B, gagner à domicile contre Ajaccio vendredi prochain et aller gagner à Tours lors de la dernière journée de championnat en espérant que Toulouse se fasse battre à domicile par le dernier, Saint-Quentin. Une hypothèse qui a les mêmes probabilités de réussite que celle de voir un âne gagner le Grand Prix d’Amérique.
Finalement ce n’est pas l’envie de vaincre qui a manqué aux niçois mais la sérénité dans les moments cruciaux. Paris n’a pas écrasé le match grâce à sa supériorité technique mais a su gérer les passages-clés quand il le fallait.
C’est au troisième set (perdu par les niçois 24-26) et surtout dans le quatrième et dernier, que les locaux se ressaisirent en assurant une confortable avance de trois points pour s’effondrer en passant d’un 18-16 en leur faveur, a un mélancolique 25-21 pour leur adversaires.
La pression qui généré la fébrilité n’est décidément pas le meilleur support quand il faut serrer le jeu pour aller chercher la victoire !